Les cocons sémantiques, les structures en SEO, opus 1

Nous abordons une série de 3 billets sur les « structures ». Le premier opus va parler des cocons sémantiques, mais on en parlera aussi dans le troisième opus.

Parmi les sujets tabous du référencement, les cocons sémantiques sont souvent évoqués, mais rarement expliqués.
L’ami Laurent lui-même les évoque souvent, mais il n’en parle qu’à demi-mot sur son blog…

Respecterons-nous le tabou ?

Non, et voici pourquoi :
Je pars du principe que la véritable arme d’un référenceur (hormis le budget que lui confie son client) n’est pas tant ce qu’il a lu, mais ce qu’il a compris après l’avoir mis en pratique plusieurs fois…

De ce fait, pour les « techniques évoluées » en SEO, une certaine dose de pratique, de stratégie, de soin et de courage est indispensable.

En somme, c’est VOUS la clé, et non pas ce que vous lisez.

L’attirance pour le bourrinage fait que, de toute façon, la plus grande partie des référenceurs qui liront ce billet n’auront pas la détermination pour mettre celui-ci en pratique… Dommage pour eux, tant mieux pour les autres…

1) Introduction

On peut ranger sous l’appellation « cocon sémantique » plusieurs techniques. Chaque référenceur qui a fait joujou avec les cocons a apporté sa manière de les comprendre et sa propre expérience dans sa mise en pratique.

Les cocons sémantiques expliqués ici sont donc influencés par ma façon de les appréhender, mais ce n’est très certainement pas la seule façon de les mettre en pratique.

Pour ma part, j’aime les utiliser à la fois d’un point de vue SEO et pour les conversions-internautes (sisi, c’est possible).

2) C’est quoi un cocon sémantique ?

Je dirai que c’est un ensemble de pages offrant une continuité sémantique vers la page qui est importante pour vous.
En disant cela, je n’ai pas dit grand-chose, car il y a continuité et continuité…

Nous remarquons une chose :
Pour que ces pages forment un cocon, il faut des liens entre elles qui permettent de les intégrer au cocon (encore que l’on peut jouer aussi la carte de la cocitation).

Votre objectif va être de placer votre page cible à l’intérieur du cocon, mais, et c’est cela qui est drôle, sans qu’elle reçoive de liens provenant de sites externes…

3) La structure du cocon

D’une certaine façon, si on dessinait un schéma sur un papier, cela ressemblerait à une petite link-wheel au niveau des feuilles (les pages du cocon), mais avec les pages situées, pour la plupart, sur le même site.
Bien sûr, si on fait juste cela, on n’a pas fait grand-chose !

Mais il y a une différence de taille avec une link-wheel, c’est que la page cible n’a pas vraiment besoin de recevoir de liens elle-même (l’objectif est souvent d’ailleurs de la positionner sans aucun BL).

D’autres différences sont que l’on ne va faire que des pages avec un contenu, en principe, consistant en assurant un « continuum » (au sens propre du mot).
Donc, toutes les pages du cocon sont optimisées « on-site ».

Par ailleurs, il y aura finalement assez peu de liens et la quantité des pages formant le cocon sera souvent inférieure à une quinzaine de pages avec seulement 3 niveaux en tout…

En somme c’est une semantic-wheel… Mais, comment assurer ce fameux continuum ?

4) La continuité sémantique

Ce que l’on nomme la continuité sémantique peut se mettre en place de différentes façons.

Méthode bourrin (beurk) :
– On prend le mot-clé central de la page cible et on liste tous les sujets possibles et imaginables, y compris avec des jeux de mots, qui peuvent inclure ce mot-clé (donc, même si cela n’a rien à voir).
Exemple :
Vous voulez vous positionner sur « communication » tout en étant une agence de communication ; vous pourrez choisir des sujets qui parlent de communication par satellites, de communication entre le chien et l’homme, etc. Finalement, on joue sur les mots.
On n’a pas vraiment de continuum sémantique au sens propre, mais à l’échelle d’un mot-clé, on ratisse large…
Côté Google, cela fonctionne assez bien si on a honte de la page cible et qu’on ne peut pas faire autrement qu’utiliser cette méthode (par exemple pour une thématique de la page cible que GG n’aime pas). Côté conversion, pour que cela marche, il faut que la page cible aborde un sujet qui concerne tout le monde et où le cerveau n’a pas sa place…
Bon, ce n’est pas mon truc, je l’évoque, mais je ne le développerai pas.

Méthode réellement sémantique :
Vous vous rappelez du billet sur les corpus ?
Nous cherchons à positionner une page dans un contexte de personnalisation de la recherche propre à une intention d’internaute.
Dans un usage de cocon sémantique, pourquoi ne pas faire un truc comme cela :
– page cible 100 % dans votre corpus (niveau 0)
– pages niveau 1, pages dans des corpus très proches, mais pas tout à fait. Disons à 75 % dans le corpus.
– pages niveau 2, pages dans des corpus à 50 % de la page finale, mais à 75 % des pages de niveau 1

Note : dans la nature, l’arc-en-ciel est un continuum où chaque couleur permet de passer à la couleur suivante de façon très progressive… si cela peut vous inspirer…

Ce n’est pas forcément très utile de multiplier les niveaux à l’envi.

Par contre, pour les pages de niveau 2, comme on ne fait pas de liens directs vers une page qui sera assez souvent marchande, on peut aller sur un mega-spot mettre son article (je n’ai rien dit ;-))…

Selon les corpus choisis, avec cette deuxième méthode, vous pourrez sans doute convertir des internautes qui arrivent au départ sur une page de niveau 1, voire 2.

5) Les liens dans un cocon

Bien sûr qu’il faut lier les pages de niveaux n vers n-1.
Les liens seront comptés (ce n’est pas la peine d’en mettre une tonne). Il n’y aura pas de lien d’une page de niveau 2 vers une page de niveau 0…

Par contre, la question peut se poser sur les liens entre pages d’un même niveau.
Selon les cas, on peut lier ou pas… Cela va beaucoup dépendre de la proximité des différents corpus. Pour ma part, je préfère les entonnoirs et j’évite de lier ensemble les pages d’un même niveau.

6) Pourquoi ça marche ?

Tout d’abord, on part du principe que chaque page est optimisée (mais pas suroptimisée bien sûr).
Les pages auront une jolie TITLE avec, mais c’est par accident, un mini résumé de son propre corpus et avec, et là aussi c’est par accident, le mot-clé de la page cible.

Avec des liens (sans ancre exacte le plus souvent) placés dans le rédactionnel, le gentil boot de Google viendra faire sa promenade et cherchera les pages liées par le même sens qui COMPLÈTE son surf. Le PageRank thématique transmis sera donc à la hauteur de votre sélection de corpus.

Comme toutes les pages de niveau 2 et 1 mènent vers la page cible, il y a une agglomération du PageRank thématique en cette page précise.

Ai-je besoin de vous préciser de ne pas faire de lien à partir de cette page cible ? C’est pourquoi je suis réticent pour placer des liens entre pages de même niveau : il faut que l’énergie se dirige et aille s’accumuler dans la page cible (concentration de PageRank, façon trou noir en physique).

7) Conclusion

À méditer : un continuum suppose que, même si le glissement doit être faible, il doit tout de même exister. Si les corpus sont identiques entre les niveaux, vous enfermez le corpus de la page-finale… Il faut un glissement léger, mais il faut un glissement.

À propos de corpus et de pagerank thématique, je coanime avec Sylvain Peyronnet au SMX 2014 une conférence divertissante sur le PageRank thématique et le corpus des pages. Sylvain parlera de PageRank thématique, ma pomme parlera de corpus (cette conférence est une première pour moi, j’avoue avoir un trac d’enfer !). Les deux sujets fonctionnent assez bien ensemble comme on vient de le voir ici.
Clin d’œil à Aurélien Berrut et Sylvain Richard qui feront une conférence juste après la nôtre, je ne sais pas dans quel état on leur passera l’auditoire ;-).


 

Mots-clefs : , ,

Commentaires (86)

  • Avatar

    Rodrigue

    |

    Je suis ok pour le point 5, le jus (pour reprendre ton image de l’entonnoir) viendra donc s’écouler comme il faut vers la page cible. Après si des pages sont complémentaires je pense que ça « peut » être bon tout de même (à tester). Sympa de dévoiler ces techniques, ensuite on imagine bien sûr pouvoir remplir l’entonnoir doucement pour ne pas déborder.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      T’inquiètes pas, j’en garde un peu quand même !
      Mais si certains SEO pouvaient se mettre à bosser dans l’intérêt DURABLE de leurs clients, ce ne serait pas un mal !
      Gageons que cela donne des idées…

      Reply

  • Avatar

    L.Jee

    |

    J’avais découvert il y a quelques mois en détail avec une très bonne explication de Laurent, mais ce n’est pas forcément simple de mettre cela en place sur de gros sites malheureusement. Je testerai sur de plus petits pour voir le résultat. Pour le moment ce n’est pour moi qu’une technique connue mais encore jamais utilisée.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Il faut repousser les barrières du « c’est difficile » et y aller 😉

      Reply

      • Avatar

        L.Jee

        |

        Il faut en avoir l’occasion, je vais pas refaire toute l’architecture d’un projet juste pour ça malheureusement… On aurait pu essayer pour notre dernière refonte, mais un projet avec plus de 300 catégories, c’est juste un gros bordel. Rien qu’en mindmap, j’y ai passé un temps fou^^

        Reply

  • Avatar

    christophe

    |

    Comme dit Rodrigue sympa de lire tes techniques, mais pour ma part lorsque que je fais des pages thématiques N les autres des autres niveaux sont forcément en corrélation 😉 Et oui je vais pas parler d’un Os de chien avec le concours du plus beau chien 🙂 Bon j’ai pris l’exemple d’un chien parce que je viens de perdre mon chien qui avait 17 ans ….
    En ce qui concerne les pourcentages j’avais pas forcément étudié le niveau. Une fois le corpus fait on link tout ça en PageRank sculting je pense que c’est le mieux de le détailler avec le logiciel pour ne pas avoir de surprise et tout ça sans backlink sur la Page N

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Moi qui ne voulais pas parler de l’approche bourrin de la chose ;-).
      Les intersections sémantiques ne se font pas forcément par corrélation…

      Reply

      • Avatar

        christophe

        |

        OUI y a différentes méthodes bourrines Christian comme tu le dis on met le paquet et on trouve tous les mots clés en corrélation là c’est la méthode bourrine mais en faisant simplement quelques pages que l’on veut imbriquer là ce n’est pas bourrin :p

        Reply

  • Avatar

    Aurélien Berrut

    |

    He he ^^ Avec ton compère Sylvain Peyronnet je vous sens bien capables d’essorer le jus de cervelle de l’auditoire ! Soyez magnanimes, ne les rincez pas trop, on n’a pas l’ambition d’animer un chill out :p
    Pour ce qui est du sujet proprement dit, au risque de te décevoir, je préfère me ranger du côté tabou… pour le moment.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      On a de la chance, Sylvain Peyronnet est toujours très clair, ça aidera 😉 .
      Côté tabou je comprends, on en garde tous toujours par-devers soi.
      L’opus 3 sera possiblement une curiosité, j’hésite un peu pour te dire…

      Reply

      • Avatar

        Aurélien Berrut

        |

        En fait non, si je joue la carte du tabou, ce n’est pas du tout pour faire de la rétention ou en garder sous le coude… non. Pas mon genre. D’ailleurs, je suis persuadé que l’on peut quasiment tout partager en SEO mis à part les plans « faciles » susceptibles d’être vites cramés par la sur-exploitation. La raison est ailleurs… On aura sans doute l’occasion d’en parler IRL 😉

        Reply

  • Avatar

    Aurélien

    |

    Le concept est super mais quand il s’agit d’y mettre en pratique c’est beaucoup mois drôle. J’ai eu un cas ou utiliser cette stratégie me faisais perdre des positions au final. Les pages non linkés sortait à la place de la page opti et du coup je perdais des conversions…

    A voir si tu arrives à me convaincre avec tes prochains articles :p

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      C’est là où le choix des bons corpus est très important dès le départ, tant pour la page cible que pour les pages du cocon.
      Il faut un glissement, léger, mais un glissement.
      Quoi qu’il en soit, aucune situation n’est définitive et c’est heureux, non ?

      Reply

      • Avatar

        Aurélien

        |

        Oui j’espère bien que tu arrives à me faire changer d’opinion 🙂

        Reply

      • Avatar

        Jerome

        |

        Toujours aussi interessant tes articles, surtout sur ce point souvent négligé (enfin je parle pour moi ^^)
        Concernant la mise en place de la quinzaine de page, tu les mets en ligne en combien de temps en moyenne?
        Encore merci

        Reply

        • Avatar

          Christian Méline

          |

          Pas de règle absolue…

          Parfois on aurait envie de commencer par les pages de niveau 1 pour envoyer un bon signal et faire vieillir un peu, mais cela veut dire que lorsque le niveau 0 sera fait il faudra ajouter un lien dans une page existante, et un lien jouté après coup dans une page peut être suspect.

          Pour ma part, cette approche des cocons aidant Google sans le spammer, j’aurai tendance à faire tout en même temps dans bien des cas, de façon transparente (si le site est clean au départ).

          Reply

          • Avatar

            Jerome

            |

            Hello Christian,
            « Par contre, pour les pages de niveau 2, comme on ne fait pas de liens directs vers une page qui sera assez souvent marchande, on peut aller sur un mega-spot mettre son article … »
            => je comprends que les pages de niveau 2 tu peux les créer sur un site tiers, c’est bien ça? Si oui c’est juste une règle pour ce niveau là ou ça colle aux pages de niveau 1 aussi?
            Merci d’avance

            Reply

          • Avatar

            Christian Méline

            |

            Pour le niveau 2 principalement, mais c’est une très bonne idée de ne jamais faire de liens directement vers une page marchande….

            Reply

  • Avatar

    khou

    |

    Bonsoir Christian, après la trilogie starwars, celle des cocons ! Un sujet hyper captivant, le référencement dans toute sa splendeur (enfin ce n’est que mon avis bien sûr !) mais pas toujours simple à expliquer et à mettre en pratique aussi mais qui vaut le coup, c’est clair ! J’espère que tu n’auras pas « froissé » Laurent Bourrelly !
    J’aurais 2 questions. Quelle est selon toi la quantité idéale de pages au sein du cocon, s’il y en a une ?
    Lorsque l’on linke une page à la page cible, comment être sûr que celle-ci ne soit pas trop éloignée de la thématique du cocon et que Google va bien l’assimiler au corpus associé ? Bref que cela ne va pas nuire au référencement de la page cible ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Pour la quantité de pages, pour ma part, je pense que sur bien des thématiques 10 ou 15 pages suffisent…
      3 ou 4 pages qui relient la page-cible (niveau 1) et chacune de celles-ci a 3 ou 4 pages aussi qui les relient en niveau 2.
      Pour les questions sur les corpus, peut-être que la réponse se trouve dans le billet sur les corpus justement ? 😉

      Reply

      • Avatar

        khou

        |

        Exact le compte est bon, je comprends mieux l’histoire des 15 pages.
        Je retourne sur la galaxie des corpus, je vais reparcourir tout çà ! Merci pour ta réponse et à bientôt avec l’épisode n°2 …

        Reply

  • Avatar

    Ludo

    |

    Avez vous un exemple de ce type de stratégie ? C’est pas forcément aisé de se faire une idée en lisant l’article, même si celui ci est plutôt clair. Merci à vous !

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Pour le moment, on pose les briques.
      Les opus suivants éclaircirons les choses, petit à petit… on va voir pour ajouter des schémas dans les billets suivants.
      Patience 😉

      Reply

  • Avatar

    Thomas Cubel

    |

    Bonsoir Christian,

    Je prends toujours autant de plaisir à te lire ! Merci pour ce billet passionnant qui complète mes connaissances actuelles sur ce sujet.

    Pour ma part, en ce moment, j’essaye d’imaginer des stratégies à la manière d’une conquête d’un champ sémantique particulier, comme dans les jeux par exemple. « Prendre » quelque chose et prendre conscience/s’assurer qu’on est bien dans le bon corpus en vérifiant notamment l’environnement autour, puis conquérir pour ensuite attaquer autre chose d’intéressant et qui ira « vers » la cible directement ou indirectement. C’est un peu dans ce sens si je ne me trompe pas, sauf que je fais une espèce d’analogie.

    Par contre, j’ai quand même des questions après tout cela. Si tu fais cela sur tout un site, tu places où la page d’accueil et les pages « standards » ? Tu ne t’en préoccupes pas ? Tu fais ça sur une partie majoritaire du site et puis c’est tout ?

    Merci en tout cas et bonne continuation pour les prochains articles, j’ai hâte !

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Coucou Thomas,
      Patiente jusqu’à l’opus 3…

      Reply

  • Avatar

    Douglas

    |

    Bonsoir Christian,

    article intéressant, je me demandais pourquoi 3 niveau et pas 4 ou 5 …
    Mais faire plus de 3 niveaux serait sans doute inutile … à mon sens, pour que le cocon fonctionne il faut que la navigation proposée soit empruntée par l’internaute et à chaque étape du cocon on perd quand même un peu de monde.

    Question, y a-t-il des critères spécifiques d’un site pour qu’il soit pertinent d’y faire un cocon ?
    En termes de trafic, de nombre de pages, d’ancienneté, de PR, CF, TF …

    J’imagine en effet que faire un cocon sur un site neuf sans aucun liens externes vers le cocon ne donnerait pas grand chose, n’est-ce pas ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Salut Douglas,

      Pourquoi 3 niveaux :
      Quand un robot est sur une page de niveau 2 et qu’il cherche à suivre les liens vers des pages supposées (par lui) d’être dans une thématique proche, il va de lui-même décider d’essayer quelques liens de cette même page qui vont le mener sur les pages de niveau 1.
      Là, il recommence si le champ sémantique est effectivement dans la thématique qu’il cherche à suivre. Mais la probabilité qu’il se téléporte (comme dirait Sylvain) totalement ailleurs augmente au fur et à mesure de la longueur de son parcours sémantique (ça, c’est moi qui le dit, pas Sylvain).

      En pratique donc, il y a trop peu de chances que le robot aille dans le même voyage d’une hypothétique page de niveau 3 jusqu’à la page de niveau 0, alors que dans le même temps, la quantité de pages à faire pour réaliser le niveau 3 a considérablement augmenté… bref, c’est peu rentable au final (selon moi).

      Sinon, le topical TrustFlow est bien sûr une grande aide pour savoir dans quelles thématiques est supposé être le site. Cela permet de mieux choisir ses spots.

      Il n’y a pas de sites qui ne pourraient en tirer parti, je pense, jeunes ou vieux, pages récentes ou pas. Par contre, en niveau 2, si on peut avoir du trusté, faut pas se gêner ! 😉

      Reply

  • Avatar

    Ludovic

    |

    Salut Christian !

    Une idée ou deux pour faire un cocon (pas parfait) mais rapide à mettre en œuvre.

    Tu demande à Google quelles pages lui semblent proches de ton kwd cible, et tu lies ces pages à ta cible.
    Là tu as quelque chose qui ressemble à un premier niveau pour ton cocon.

    Tu tapes un mot clé niveau 1 sur GG et celui-ci te propose des recherches associées, pourquoi ne pas les utiliser pour faire ton niveau 2 !

    Après il faut ajuster pour que le glissement soit cohérent mais on a une sorte de pré-validation de l’architecture par mister GG non ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Plop Ludovic,

      Mieux : tu tape ton mot-clé dans Google en étant vierge de toute connexion à Google et tout historique vidé.
      Tu regardes les pages qu’il te remonte et quels sont les champs sémantiques qu’il pressent pour ce mot-clé… dans certains cas, il te mâche ta recherche de corpus voisins ;-).
      Par contre, le niveau 1 est sur ton site pas sur un site externe (en principe).

      Reply

  • Avatar

    Samuel

    |

    Salut Christian,
    Beau billet 😉 Ça promet pour ta conf 😉
    Comme bien d’autres pressé de lire le deuxième volet et bien sur le 3ème …
    J’ai le souvenir d’exemples ou j avais bossé ce type d’entonnoir en n’étant pas forcement précis sur mon linking interne mais en ayant sans doute réussi en me prenant la tête sur une thématique bien précise à faire du glissement en douceur comme tu évoques sur 2 niveaux après la cible …
    Le plus surprenant pour moi était de voir que la page cible était bien positionnée alors que l’expression visée était à peine citée … voir pas du tout dans le texte
    Je réalisais surtout que sur des grosses thématiques e-commerce ou les concurrents avaient un contenu rédactionnel énorme, il y avait entre leur contenu et mes propres recherches ( bouquins, etc …) de quoi faire parfois des merveilles juste en organisant cela en petites constellations …
    Parfois y a des ratés que je n’arrive pas à expliquer car la page cible est dépassé par une autre et parfois ( je crois comprendre ce que tu évoques quand tu parles de doux glissement mais glissement quand même ) je modifie pour accroitre le glissement car peut être que Google voyaient différentes pages de manières trop similaires au niveau sémantique …
    Après qu’est ce qu’un bon glissement sémantique optimisé pour le SEO ? Quels sont les critères d’un beau dégradé de nuance ?
    Je trouve cela passionnant …On est dans une approche artisanale depuis un moment ou le travail de réflexion et sur papier, parfois bien loin de l’écran rend le boulot plus dur certes mais très intéressant …
    Merci de partager ton expérience en abordant concrètement la méthode

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Merci Samuel pour ces compliments… il y aura peut-être un 4e opus d’ailleurs, on verra si je tiens ma langue ou pas…
      Quoi qu’il en soit, le prochain, le deuxième, c’est pour la semaine prochaine normalement.

      Reply

  • Avatar

    Laurent Bourrelly

    |

    Ben merde tu parles cocon sémantique et j’ai loupé ça 😀
    J’ai parlé bien plus qu’à demi mot de mon concept, notamment en conf au VLC et WebXdn et dans de multiples formations.
    Plus encore, je vais en parler bien plus en détails dans le séminaire que j’organise en juin et je prépare quelque chose d’autre sur le sujet pour dans quelques jours.

    Bien bien ta démo en tout cas.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      ça date de seulement hier soir en même temps 😉
      oui tu en parles, mais pas sur ton blog…
      merci d’avoir apprécié la démo 🙂

      Reply

  • Avatar

    Benjamin

    |

    Bonjour Christian,

    Félicitations pour cet article une nouvelle fois très intéressant mais qui aura nécessité un 2e café anticipé en ce mardi matin pour être certain d’en saisir tous les fondements.

    Je trouve ton approche en « glissement » tout à fait pertinente dans la mesure où, comme tu le mentionnes dès l’introduction, elle a pour vocation de servir des intérêts relatifs à la fois au SEO et à l’expérience utilisateur, dans une optique de conversion. Je m’applique à raisonner de cette façon lorsque je propose des guides d’achat aux sites marchands que je suis chargé d’optimiser. J’espère donc que tu aborderas ce cas précis dans l’un des prochains opus sur les cocons sémantiques…

    Au plaisir de te lire 😉
    Benjamin

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      je vais essayé de faire quelque chose après les billets des différents opus… mais ce n’est que le premier opus…

      Reply

  • Avatar

    François

    |

    Bonjour Christian,

    Tu dis qu’il ne faut pas faire de liens à partir de la page cible vers les pages de niveau 1 pour cumuler le pagerank. Le problème c’est que le cocon a obligatoirement des liens vers des « pages parasites » : lien vers la page d’accueil, lien vers les mentions légales, lien vers le formulaire de contact, etc.
    De ce fait, si le pagerank de la page cible n’est pas distribué aux pages de niveau 1, il va être donné aux pages parasites, ce qui est contre-productif.
    Qu’en penses-tu ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Bonjour François,
      Les liens dans le rédactionnel comptent bien davantage que les liens de la navigation.
      Par ailleurs, le jus « perdu » (ou « gagné » d’ailleurs) par les liens en navigation n’est pas forcément sémantique, donc, on s’en fout un peu du coup ;-).

      Reply

      • Avatar

        François

        |

        « Les liens dans le rédactionnel comptent bien davantage que les liens de la navigation. »
        Hum…
        Si on lit cet article : http://blog.yooda.com/2013/11/05/2425-test-seo-lien-menu-vs-texte/ on se rend compte que les ancres placées dans le rédactionnel ne sont pas pris en compte si un lien du menu navigation est situé avant dans le code source.
        Si une information aussi simple que l’ancre est ignorée par Google en cas de doublon menu/rédactionnel, on peut sérieusement se demander si les liens du menu de navigation sont « faibles ».
        As-tu déjà fait des tests sur ce point ?
        Je vais en faire sur mes sites (çà me donnera de la matière pour rédiger un bel article pour mon blog 🙂 )

        Reply

        • Avatar

          Christian Méline

          |

          Je parle de l’ancre de l’url, pas de l’ancre du lien

          Reply

          • Avatar

            François

            |

            On est d’accord, les ancres d’url permettent de dédoublonner les ancres de liens (pour les sceptiques, un test est encore visible pour quelques jours dans le footer de ce site : ¬moteurpe. fr). Ce point fera bientôt l’objet d’un article sur mon blog (*)

            L’article de Yooda sur les ancres de liens me fait douter : les liens de navigation sont-ils vraiment aussi faibles qu’on le dit ? Comme je n’en ai aucune idée, je vais le tester 🙂

            (*) Notez la subtilité de mon auto-promotion 😉

            Reply

          • Avatar

            Christian Méline

            |

            (*) note la subtilité de ma modification de ton url 😀

            Reply

  • Avatar

    fred

    |

    On attend avec impatience la suite. Pour avoir pratiqué instinctivement une approche similaire durant des années, oui ça porte ses fruits (ça compense largement une floppée de backlinks)… mais déstructurer ensuite peut faire mal : lors d’une refonte pour un client, le prestataire (développeurs) s’est permis de mettre en l’air les cocons plus ou moins savamment construits en revoyant l’architecture du site. Et bien ça n’a pas traîné dans les SERPs…

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Que dire ?
      Les catastrophes arrivent souvent en SEO en cas de refonte. Il y a des coups de pelles qui se perdent !

      Reply

  • Avatar

    Stéphane

    |

    Merci pour ces précisions sur les cocons sémantiques. J’attends de voir des exemples précis qui ont fonctionné. Aura t-on le droit à un schéma synthétique dans un prochain corpus, histoire de voir comment doit être tisser son cocon ? Qu’est ce qu’un bon et un mauvais glissement précisément ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Il y aura des schémas dans un futur opus puisque c’est une demande générale 😉

      Reply

  • Avatar

    Jessy

    |

    Merci pour cet article. C’est vrai que ça fait un moment que je cherche des infos sur cette notion de « cocon sémantique » et ça commence à s’éclaircir pour moi.

    Ne penses-tu pas qu’il soit possible d’obtenir des résultats en manipulant uniquement le breadcrumb et en effectuant ce « glissement » à travers lui ?
    De plus, si on le balise avec Schema.org, Google pourrait le considérer davantage et populariser la « money-page » (celle de niveau 0) de la même façon, non ?
    On éviterait de tout concentrer dans le contenu et d’amoindrir l’UX.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Les fils d’ariane sont un plus, mais juste un plus.
      Mais pour le niveau 2, on a un soucis

      Disons qu’en cas d’ambiguité… Google peut s’y référer.
      Mais entre en tenir compte et en faire un facteur de positionnement, là, il y a plus d’un saut ! 😉

      Le prochain opus devrait t’intéresser…

      Reply

      • Avatar

        Jessy

        |

        Je me suis mal exprimé et je ne pensais – à aucun moment – obtenir le même niveau de résultats. J’attends le prochain opus dans ce cas-là 😉 Merci pour tout !

        Reply

        • Avatar

          Christian Méline

          |

          ouf ! 😉

          Reply

  • Avatar

    corgan

    |

    Merci pour cet article très intéressant,
    deux questions me viennent après lecture, la première concernant les liens entre chaque niveaux, dans le cas où on utiliserait des pages existantes et voir même anciennes, est-ce que les liens devront être fait sur une certaine période pour ne pas prendre de risque ? Et mon autre question concerne le point 6), si j’ai bien compris le principe du corpus, il s’agit d’identifier les mots permettant à Google de définir le corpus de la page, dans ce cas, le mini résumé contenant ces mots devra être un bloc ou bien ces mots peuvent-il être dispersé dans la totalité de la page, TITLE compris ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Toutes les méthodes en référencement ne sont PAS risquées…
      On n’est pas obligé d’avancer la peur au ventre !!

      Ce qui est expliqué ici est sans danger pourvu que l’on n’inonde pas le cocon, via le niveau 2 donc, d’un volume de liens externes eux-mêmes dangereux.
      Le cocon permet justement d’avancer en faisant du travail propre.

      Si c’est bien réalisé, cela peut être fait sur des pages anciennes si ce n’est que ce n’est pas toujours pratique.

      Pour le 6) sur les corpus, il n’y a pas que les mots, il peut y avoir d’autres signaux (images, citations de certaines sources, etc.).
      Il faudra faire un vrai contenu qui a de l’allure, pas un petit bloc de texte. L’optimisation ensuite est classique, si ce n’est qu’il ne faut courir plusieurs lièvres à la fois dans une page 😉

      Reply

  • Avatar

    Régis

    |

    Bonjour Christian,

    Super ton initiative de la trilogie du cocon. Effectivement, à chaque fois que Laurent en parle, c’est super intéressant mais je ressors toujours avec de légers doutes lorsqu’il s’agit de mettre en pratique. Et comme il le dit, son intervention au VLC 2013 était déjà bien plus parlante, mais là encore j’ai du réécouter plusieurs fois pour me faire une/mon idée. Alors si une voix avec une toute autre rhétorique s’immisce dans le sujet, ce n’est que mieux.
    Je ne vais pas déroger à mon rituel ici, et je vais aller de ma question con.
    Le niveau 0, c’est la page cible. Le niveau 1 est constitué par exemple de 4 pages 1A 1B 1C 1D qui font un lien à la page cible. Le niveau 2 est constitué par exemple de 12 pages, 3 pages 2A font chacune un lien à la page 1A, 3 pages 2B font un lien à la page 2B…
    Je suppose (entendre « je pense comprendre) donc que les pages de niveau 2 ne font pas de liens directement à la page cible.
    Je suppose aussi ces pages de niveau 1 et niveau 2 sont spécialement créées pour mettre en place cette technique de cocon sémantique. Déjà, je m’interroge, ce ne serait pas possible dans un e-commerce de faire appel à des pages de fiche produit pour constituer le niveau 1 par exemple ?
    Ma question arrive …
    Les pages de niveau 2, spécialement créées, sont alors des pages isolées. Il va bien falloir les linker depuis quelques part sur le site non ?
    Bon aller, je rajoute un troisième tiroir à ma question, parce qu’il faut le dire, la question est toujours plus « con » s’il y a plusieurs tiroirs. Faut-il des backlinks pour les pages de niveau 2 ? (et uniquement elles d’ailleurs)..
    Bon, j’ai dis assez de conneries pour aujourd’hui. Je vais attendre les opus 2 et opus 3, et peut être que relire l’article sur les corpus ne fera pas de mal non plus.
    A+
    Régis

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Salut Régis,

      La trilogie ira au-delà des seuls cocons sémantiques 🙂

      1) Exact pour ta question sur les liens niv 2 vers niv 0.
      Pour un e-commerce, pour moi, les pages produits ne peuvent être qu’en niv 0.

      2) Les pages de niv 2 sont sur ton blog, sur les sites qui parlent de toi (dans le respect des consignes de GG bien sûr ;-)), plus rarement sur le même site, sauf s’il est très volumineux.

      3) Rien ne t’interdit de faire une promotion raisonnable des pages de niv 2, mais ce n’est pas la peine d’envoyer la grosse artillerie à vrai dire… ce n’est plus très tendance de nos jours ;-).

      Reply

  • Avatar

    IFDP

    |

    Bonjour Christian,

    Avant tout merci pour ce développement sur le cocon sémantique. Je pense que beaucoup d’entre nous l’utilisent plus ou moins bien et plus ou moins comme toi…

    Une question me taraude toutefois… Pourquoi dis-tu qu’il ne faut pas linker le niveau 0 en externe, si c’est du linking propre ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Ici, il s’agit d’une approche permettant de s’en passer et de mieux contrôler le jus sémantique qui arrive aux pages stratégiques.
      Cela étant, si la page de niv 0 existe déjà, et qu’elle reçoit déjà des liens, tu peux ajouter ensuite ton cocon.

      Reply

  • Avatar

    t5hak

    |

    Bonjour,

    Article lourd ! (dans le bon sens du terme).

    Si une page de niveau 1 contient deux liens vers une même page cible de niveau 0 :
    Un lien dans le menu de navigation (spécifique de la page niveau 1) et un lien dans le texte travaillé pour la transmission du PR sémantique.

    Est-ce que le fait d’avoir 2 liens vers la page cible de niveau 0 depuis une même page de niveau 1 fait perdre en transmission de PR sémantique, surtout si le lien du menu de navigation est situé plus haut dans le code source que le lien dans le texte (sachant que ce premier lien compte apparemment plus que le deuxième d’après certains tests) ?

    Ou faut-il se débrouiller pour ne faire qu’un seul lien depuis le texte de la page niveau 1 vers la page cible niveau 0 ?

    Je pose la question car les liens dans un menu de navigations sont plus pratiques pour la navigation pour les utilisateurs qui ne lisent pas le texte surtout dans un e-commerce.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Il existe les ancres d’url pour résoudre ce problème 😉

      Reply

  • Avatar

    Emile

    |

    C’est grosso modo une pratique que j’avais sur des sites perso mais sur un seul niveau. Une douzaine de pages qui déversent le jus sur la home… sauf que je linkais aussi les pages du même niveau (ça c’était avant).
    Je n’ai jamais poussé le truc sur plus de 2 niveaux mais why not… rien que sur un seul niveau ça eu marché niquel en tout cas… avant le penguin… mais rien à voir.

    Bon sur un nouveau site il faut apporter un peu de jus au départ et à te lire il semblerai que la porte d’entrée soir les pages N-2. C’est plutôt cool sachant que le tropical TF va nous permettre de mieux cerner les sites ou on pose les oeufs.

    Suis impatient de lire la suite.. et surtout comment tu fait ce fameux « glissement » en douceur. Va falloir écrire comme un chirurgien semble t’il… Les textes en carton de Mada… c’est terminé.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      La suite va te plaire Emile je pense…

      Reply

      • Avatar

        Emile

        |

        Vivement chef…

        Reply

  • Avatar

    corgan

    |

    Concernant la question de t5hak, j’aimerais rajouter la situation où des liens dans un fil d’ariane ou des liens dans par exemple une cellule « articles liées », sont présent sur une page N avec les liens qui vont vers des pages N+1, N+2 ou N-2, et même vers des pages qui ne font pas partie du cocon. Ces liens n’étant pas intégrés dans le corps du texte peuvent être ignorées ou vaut mieux les retirer pour une optimisation parfaite ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      On laisse les liens du fil d’ariane : penser à l’internaute, c’est lui qui achète !
      Même réponse que plus haut : les ancres d’urls pour les liens dans le rédactionnel.

      Reply

  • Avatar

    Sandrine

    |

    Un excellent ce billet sur les cocons sémantiques . Nous attendons une étude de cas pour la confirmation.Mais je pas d’accord avec vous au niveau de Linking en niveau 0 en externe 🙂

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      La meilleure confirmation te viendra en essayant

      Reply

  • Avatar

    ramzi

    |

    Bonjour Christian et merci pour cet article important. Voici ma question : Admettons que ma page cible (celle de niveau 0) soit la page d’accueil de mon site. Admettons maintenant que je crée par exemple 4 pages de niveau 1 autour de thématiques approchantes suivant le continuum que vous indiquez. L’influence des pages créées sur le ranking de la home page va-t-il se faire par l’intermédiaire de la charge sémantique qui s’y trouve ou par un lien que je dois mettre dans sa direction et depuis les 4 pages. Et si il ne faut pas faire de lien, suffit-il que la « charge sémantique » se transmette par le menu de navigation vers ma page d’accueil ?

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Une page d’accueil est rarement une page avec un corpus unique puisqu’elle doit être le porte-drapeau de tout un site, donc, de tous les corpus du site… en outre, elle est rarement avare en liens vers les pages du site !
      Par contre, pour des sites simples, disons avec un produit unique, c’est peut-être envisageable, mais ce n’est plus un cocon, c’est juste un site qui aborde avec une thématique donnée.

      Sinon, la « charge » sémantique se fait par le passage du crawler qui voit le continuum en suivant le maillage.

      Reply

    • Avatar

      Claire

      |

      Oui, dans ce cas là le site lui-même devient le cocon. Mais comme la page d’accueil reçoit toujours des liens externes de manières automatique (via les organismes listant les domaines) cela pourrait fausser la donne.

      Reply

  • Avatar

    Nicolas Robineau

    |

    C’est rare, c’est beau et ça fait du bien de lire des articles qui te donne envie de te dépasser et de faire des tests dans le durable.

    Christan, encore une fois je prend un malin plaisir à lire ici ce que l’on a pu entendre lors de la MasterClass des frères peyronnet, du grand sujets et surtout des retours qualitatif, j’en suis plus que persuadé.

    L’avenir du SEO et des SEO est dans cette réflexion que l’on peut mener autour du contenu, joli démo que tu nous fait ici.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Merci Nicolas,
      Là, je suis carrément tout rouge et je ne sais plus où me cacher ;-).

      ps : désolé du temps de publication de ton commentaire, Akismet t’avait mis dans les spams…

      Reply

  • Avatar

    FABIEN

    |

    Bonjour Christian, merci pour ces articles , j’ai relu l’opus 1 après avoir lu l’opus 2.
    Je suis tenté de mettre en oeuvre sur un petit site et j’ai une question concernant la navigation, quels sont les niveaux accessibles en termes de menu pour l’internaute ? On a souvent une navigation inversée avec page 0 qui « ouvre » vers niveau-1 etc…
    Dans cette hypothèse on ouvre bien sur page-2 ?

    Merci de ton retour

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Bonjour Fabien,
      Tout dépend du site, s’il traite du même sujet ou pas.
      La navigation semble compter faiblement aujourd’hui dans la transmission de jus par rapport aux liens rédactionnels, mais pointer vers des sujets qui n’ont rien à voir n’est pas une bonne chose.
      Pour ma part, j’aime bien la fusion cocon-silo…

      Reply

  • Avatar

    Antoine

    |

    Salut Christian,

    J’ai bien suivi ton billet et je pense avoir su lire entre les lignes. En revanche, il y a une chose que ne comprends pas très bien : tu dis « Il n’y aura pas de lien d’une page de niveau 2 vers une page de niveau 0 » et plus loin tu dis « Comme toutes les pages de niveau 2 et 1 mènent vers la page cible ». La page cible (niveau 0) reçoit donc des liens depuis les deux niveaux ou non ?
    Merci.

    Reply

  • Avatar

    Eric

    |

    Chouette Christian j’ai enfin compris ce qu’est le cocon sémantique, fais gaffe tu vas faire des jaloux il y a des formations hypers chers qui explique çà…
    Merci encore et toujours pour tout ce que tu fais pour la communauté Seo, j’ai l’impression d’être un noob face à toi.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      La seule formation structurée aujourd’hui sur le sujet est celle de Laurent.
      Les autres ne sont que de bien pâles imitations… 😉

      Reply

  • Avatar

    Bruno TRITSCH

    |

    Bonjour Christian,

    Le sujet est passionnant et je comprends maintenant mieux cette technique.
    Juste pour vérifier que j’ai tout bien intégré, la page cible (niveau 0) ne doit pas recevoir de liens provenant d’autres sites, même si la thématique est idéale, c’est ça?
    Seules les pages des autres niveaux sont habilitées à recevoir des liens extérieurs et à faire des liens vers la page de niveau 0?
    Je te remercie d’avance de me le confirmer.

    Amicalement,

    Bruno

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Salut Bruno,
      Oui, c’est bien cela !

      Reply

      • Avatar

        Ricardo Da Silva

        |

        Merci Christian pour le partage de cette technique. En lisant l’article et les commentaires j’ai enfin mieux compris cette technique. C’est un excellent article que je partage !

        Reply

  • Avatar

    Le cocon de baptiste

    |

    La technique n’est pas réellement très compliquée en réalité. Compliqué à expliquer oui ! C’est clair ! le plus compliqué dans l’histoire et sa mise en oeuvre.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Comme la technique est encore peu pratiquée, un site peut faire la différence assez facilement en implémentant un cocon sémantique « approximatif » (sans que le terme ne soit péjoratif) et en particulier si le site a déjà un peu de jus.
      Il y a toutefois des pièges dans la conception et mise en place des cocons, il vaut mieux les détecter à l’avance.
      Le plus intéressant ensuite est d’arriver à optimiser son rendement, ie : son apport en performance pour 1h de temps passé dessus, c’est là que la différence se fera à l’avenir, ou dans le présent si ton concurrent direct dans ta thématique en fait aussi…

      Reply

  • Avatar

    Sylvain

    |

    Un super article que je découvre sur le tard !
    Question sans doute très con, doit on lier la page de niveau 0 depuis la home quand le cocon commence à une profondeur de 2 par exemple ?
    Merki 🙂

    Reply

  • Avatar

    Cyril

    |

    SAlut

    Nous sommes en train d’expérimenter cette technique sur notre site mais
    1- Nous avons un menu principal qui renvoie vers la page cible et toutes les pages mixtes depuis toutes les pages du site. Est-ce préjudiciable pour le cocon sémantique ?
    2- Nous avons un total de 35 pages qui en cascade arrivent sur la page cible mais est-ce suffisant ?

    Cordialement

    cyril

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      1) c’est surtout préjudiciable si dans le menu on trouve les mêmes liens que dans le rédactionnel.
      2) un cocon de 35 pages va déjà permettre de voir comment GG aime votre site. Il faudra peut-être ajuster ensuite si votre expression-clé selon les résultats.

      Reply

  • Avatar

    joueur

    |

    Je veux dire mon point de vue,cette histoire de cocon semantique c’est de n’importe quoi ,c’est une chose secondaire pour les webmaster,si vous n’avez pas des liens suffisants (qualitè) pour se postionner le cocon va pas t’aider ā se débarasser de amazon ou cdiscount.

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Ben écoute, c’est parfait, ça fera moins de concurrence dans les SERP avec ceux dont les raisonnements datent d’il y a 10 ans 😉

      Reply

  • Avatar

    Johann

    |

    Article très intéressant. Je crois que je comprends et adhère au concept …
    Mais j’ai une question : comment appliquer cela dans le cadre d’une boutique en ligne. Une fiche produit (qui est la page cible) peut difficilement être sans aucun autre lien que ceux du cocon ? Sur toute les pages de la boutique, il y a un menu, par exemple.
    Merci pour votre éclairage !

    Reply

    • Avatar

      Christian Méline

      |

      Vous pouvez développer le cocon en mode cms…
      Vous pouvez aussi faire d’une page fait dans le cms, la « porteuse d’eau » d’une page de la boutique ;-).

      Reply

Laisser un commentaire