7 conseils pour tirer le meilleur d’Eurêka – Cours 13 de sémantique SEO

Eurêka est un outil qui vous trouve des sujets éditoriaux à partir de mots-clés.

J’ai voulu cet outil très simple d’utilisation et pourtant, je vois passer des utilisations qui me montrent qu’un billet est indispensable.

Ce billet est un peu le prolongement naturel du billet précédent.

Notez tout de même que bien que disponible sur cocon.se, vous pouvez l’utiliser sans, ensuite, en demander de metamots (quelle drôle d’idée).

Préalable : Comment Eurêka procède

La première des choses à comprendre est qu’Eurêka ne repose pas sur une utilisation brutale de Google Suggest. Eurêka, en fonction de chaque « entrée », va essayer de se délimiter un « domaine de noms », un genre d’univers avec lequel il va tenter de fabriquer des sujets. Une sorte de vérification syntaxique a lieu de façon à cibler des phrases en français plutôt que du langage SMS ou autres phrases qui ne veulent rien dire. Ce n’est pas parfait, mais disons que le résultat est tout de même bien moins pénible qu’avec la plupart des autres outils où, souvent, il faut 5000 propositions avant d’en trouver une qui ressemble à quelque chose.

Particularité : Eurêka évite les sujets commerciaux, ça n’est pas son truc. Il ne connaît que les langues anglaise et française pour le moment. Du coup, il sait dépolluer en grande partie des sujets français s’il comprend trop d’anglais, mais pour le moment l’espagnol, par exemple, n’est pas filtré. Heureusement que ce n’est tout de même pas très courant dans les sujets (et seulement sur certaines combinaisons {langue-pays} ).

Pour information, chaque langue embarque plusieurs millions de mots, singulier, pluriel, genres, conjugaisons, acronymes, marques, lieux, etc.  Vous vous rendez compte de l’engin ?

1) Comprendre ce qu’il faut lui donner à « manger »

Ce que vous saisissez en entrée devra OBLIGATOIREMENT se retrouver dans les propositions de sujets.
Par contre, Eurêka gère la plupart des singulier-pluriel, mais pas les champs lexicaux.

Précision : « cheval » et « équitation » font partie du même champ lexical SI ET SEULEMENT SI nous sommes dans la branche « loisirs », pas si nous sommes dans la branche « élevage » par exemple.
Note : les champs lexicaux ne sont pas exploitables en seo. Le plus souvent « champ lexical » est utilisé par méconnaissance de la sémantique et du seo.

Conseil 1 : En pratique, je vous encourage à taper les mots au singulier.

2) Ne lui demandez pas l’impossible

Si vous lui donner en entrée « comment trouver une maison pas chère », ne vous étonnez pas qu’il ne trouve pratiquement rien d’autre que cette même expression !

Conseil 2 : Donnez-lui seulement 2 mots.

3) Les mots ambigus sont inexploitables

Si vous lui passez comme terme « bague acier », comment voulez-vous que l’outil comprenne qu’en fait vous cherchez des bagues pour mettre aux pattes des oiseaux, ou bien de quoi mieux attacher le carburateur des mobylettes ?
Le résultat partira dans tous les sens donc soyez NON AMBIGU.

Conseil 3 : Il ne faut qu’un seul sens possible à ce que vous lui soumettez.

4) Pas de mots superflus

Cela limite Eurêka…

Vous voulez des sujets sur les cadeaux. Comme je vous dis de mettre 2 mots, vous rajoutez un adjectif : « beau cadeau »… super: !!!!
Déjà, à qui viendrait-il l’idée de proposer des cadeaux moches ?

Les adjectifs ne servent à rien, sauf rares exceptions.
Il en va de même des verbes, Eurêka trouve adjectifs et verbes tout seul, comme un grand.

Conseil 4 : Le plus souvent seuls des noms communs sont utiles.

5) Sujets b2c vs b2b

Il est plus difficile de trouver de vrais sujets en b2b. Ce que j’appelle un vrai sujet, c’est au minimum : sujet + verbe + complément.
C’est pourquoi je vous recommande vivement de toujours faire un Eurêka rapide si vous êtes en b2b. De toute façon, vous n’aurez pas forcément davantage de résultats avec le mode normal.

Il en va tout autrement des demandes en b2c où, là, la quantité de résultats entre les modes rapide et normal est souvent de l’ordre de 5.

Conseil 5 : Commencez toujours par un Eurêka rapide avant de vous lancer dans un Eurêka normal.

6) Subtilité

Eurêka retire de vos entrées les mots d’une seule lettre ainsi que les stopwords… Donc, si vous entrez « e learning » ou « e commerce » le « e » dégage. Pour le conserver, mettez juste un trait d’union : « e-learning », « e-commerce ».
Par contre, rien ne dit que les sujets qui sortent comprendront forcément « e-quelque chose » d’un seul tenant… Probable, mais pas garanti !

Conseil 6 : Pensez aux « stopwords » et mots à une seule lettre…

7) Pas assez de résultats ?

Il existe 4 astuces: :

  1. Réduisez votre requête à un seul mot, vous aurez certes beaucoup de tri à faire, mais dans le lot vous trouverez des perles rares.
  2. Regardez ce qui est proposé dans l’univers (sous les résultats)… Il y a là de nombreuses sources d’inspiration.
  3. Tapez votre expression dans Google et regardez les balises TITLE des concurrents, vous remarquerez éventuellement qu’au départ il y avait un problème de vocabulaire ou de formulation.
  4. Si vous avez fait votre demande en français, essayez-la en anglais (en la traduisant). Les Anglais ont beau rouler du mauvais côté de la route, ils peuvent parfois être source d’inspiration.
Conseil 7 : Pas assez de résultats ? Il existe des solutions.

8) Conclusion

Au départ, cet outil se devait d’être simple et vous voyez ce que ça donne ?

Important pour finir : ajoutez TOUJOURS les accents avant de calculer les metamots d’un sujet trouvé par Eurêka. Quand j’aurai un peu de temps, je m’occuperai de cet aspect, mais pour l’instant, c’est vous qui allez bosser !!

Précision : cet outil n’utilise pas une once d’intelligence artificielle, machine learning, ni autres affabulations pour se la péter grave !


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